A propos de MARE

 

Qui sommes nous?

Atelier MARE est une association loi 1901 créée en 2021 .

Lancée en 2021 par Jules Balmes et Jérôme Espitalier, elle est co-présidée aujourd’hui par Jérôme Espitalier et Margaux Girerd. 


Notre association s’organise sous la forme d’un collectif de praticien.ne.s indépendant.e.s, qui réunissent leurs compétences autour de projets de différentes natures. Son fonctionnement se veut collégial, transparent et bienveillant entre tous les membres.
Les membres actifs font vivre l’association au quotidien, et portent des projets : 
 
Jérôme Espitalier, diplomé d’état en architecture et constructeur.
Margaux Girerd, diplômée d’état en architecture, urbaniste et paysagiste.
Hannah Höfte, architecte HMONP et accompagnatrice réemploi.
Angy Candy, photographe.
Marion Chapon, diplômée d’état en architecture et menuisière.
Madeline Delage, diplômée d’état en architecture et ingénieure.
Nils Freyermuth, diplômé d’état en architecture et photographe.
France-Lan Lê Vu, artiste-plasticienne et diplômée d’état en architecture. 
 
Les membres en veille suivent l’activité de l’association, viennent en appui sur des projets développés et peuvent également être porteurs de projets. 
 
Depuis 2021 :  Elen Rio, Albane Tricault, Jules Balmes, Álvaro Borrajo Alemany, Juliette Chemineau, Clément Novaro, Darius Tardy, Claire Dusson, Ségolène Gaillon,  Martí Barau Morata.

 

Pourquoi?

Constat n°1 :
Le secteur de la construction, une activité extrêmement polluante

Le BTP est une activité extrêmement polluante. En effet, ce secteur est un acteur principal dans la production de déchets, la consommation énergétique et les émissions de CO2.

 

D’après le Ministère de la transition écologique et solidaire, le secteur du bâtiment est responsable de 45% de la consommation énergétique et 25% des émissions de CO2 du pays. Dans le monde, le secteur du bâtiment aurait produit presque 10GtCO2 en 2019 selon l’Alliance mondiale, soir 38% des émissions de CO2 mondiales.

 

Ces émissions ont des conséquences indéniables sur le climat. Le bassin méditerranéen en est particulièrement victime. Selon WWF Méditerranée, les températures augmentent 20 % plus vite que la moyenne mondiale. Elles auraient augmenté de 1,5 °C depuis le début du 20ème siècle. En 2040, si rien n’est fait, cette hausse pourrait atteindre 2,2 °C.

Constat n°2 :
Une augmentation constante de la population en Méditerranée

Le bassin méditerranéen est l’une des zones géographiques les plus peuplées de la planète. La population côtière des 22 pays méditerranéens est en constante augmentation. Entre 1970 et 2000, la population du bassin méditerranéen est passée de 32 à 75 millions est ne s’est pas réparti de façon homogène. A titre d’exemple, le delta du Nil a une densité dépassant les 1000 hab/km²contrairement au littoral libyen avec environ 20hab/km².

 

En France, en 2014, la densité de population sur la façade méditerranéenne était en moyenne de 371 hab/km² contre 121 hab/km² sur l’ensemble du pays d’après l’INSEE.

 

Cette croissance démographique menace le littoral méditerranéen notamment à cause de la construction d’immeubles et d’infrastructures nécessaires aux activités humaines.

Constat n°3 :
La disparition des modes de construction traditionnels

L’augmentation de la population et l’augmentation du nombre touristes a engendré un développement brutal de la construction sur les 46 000 km de littoral méditerranéen. En effet, le bassin accueille un tiers du tourisme mondial, il se concentre principalement dans le Nord-Ouest, mais se développe progressivement sur le reste du littoral. Le nombre de visiteurs pourrait s’élever à 500 millions en 2030 selon certaines estimations, ce qui en ferait le premier espace touristique au monde.

 

Il faut donc construire vite en utilisant des matériaux rapides à mettre en oeuvre avec des ouvriers souvent peu qualifiés pour réduire les coûts de construction et augmenter les profils. Les industries produisant ces matériaux de synthèse normés ont aussi largement été soutenues par l’état français, contrairement aux techniques anciennes qui n’ont pas suivi les évolutions normatives.

Ces évolutions ont eu pour conséquences un oubli progressif des techniques de construction traditionnelles.